Emilien Pellier-Cuit : « Je suis fier et content d’être au CIGC »

« Les JA savaient que participer de l’intérieur à la filière Comté me plairait », assure Emilien Pellier-Cuit - Photo Loris Faé
« Les JA savaient que participer de l’intérieur à la filière Comté me plairait », assure Emilien Pellier-Cuit - Photo Loris Faé

Le producteur de 21 ans est le cadet du conseil d’administration de l’interprofession.

Emilien Pellier-Cuit a l’enthousiasme chevillé au cœur et au corps. Au sein du conseil d’administration du CIGC, il est le nouveau représentant des Jeunes Agriculteurs dans le collège des producteurs. Ce nouvel engagement suit de quelques mois son installation, puisqu’il a officiellement rejoint sa sœur (25 ans) et son père dans le Gaec Cart-Pellier en mai. Le voilà donc associé dans l’entreprise familiale et engagé volontairement au sein du collectif du Comté.
« Je suis aux JA de mon canton depuis mes seize ans et désormais au bureau départemental. Quand l’ancien président des JA de mon canton m’a sollicité pour intégrer le CIGC, j’ai dit oui tout de suite. C’est une belle filière, avec beaucoup d’engagement. Mon père était président de notre coop de la Baroche, il en est toujours vice-président. Ma sœur est gérante du magasin. L’investissement au sein de la filière, c’est l’esprit de la famille. Et puis, en Gaec,
c’est plus simple de se dégager du temps. »
Emilien n’est pas juge : « Tout le monde s’investit à la hauteur qu’il souhaite : si chacun fait un petit peu, ça fait globalement beaucoup ». Le jeune administrateur se dit, pour l’heure, très à l’écoute durant les réunions du conseil d’administration du CIGC qui ont lieu chaque mois. « Je suis encore beaucoup dans l’apprentissage. Je cherche à comprendre où chaque collège souhaite aller, à créer des liens, à faire connaissance. » Passée cette période d’observation, Emilien interviendra.
« Cette filière nous fait vivre. Prendre du temps ensemble pour discuter et prendre les meilleures décisions est important. Je me sens utile, fier et content d’être au cœur des échanges. » Rentré à la ferme, Emilien évoque « les grandes lignes qui peuvent intéresser les gens de l’exploitation ». Et s’il reconnaît que l’engagement des jeunes connaît peut-être un flottement ces derniers temps, il est optimiste : « Ça va revenir avec tous les nouveaux et nombreux installés. »

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